
Format : 14 x 21 ; 198 pages
ISBN : 978-2-916904-17-7 / EAN : 9782916904177
France métropolitaine (Europe, Afrique et Amérique du Nord) | France d’Outre-mer (Pour Mayotte, s’adresser à la Maison des livres) |
Prix : 20 € (+ frais de port) | Prix : 20 € (+ frais de port) |
L’ancienne Ministre des affaires sociales et actuelle Présidente de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés aux Comores, publie chez Kalamu, le 2 septembre, une extraordinaire autobiographie retraçant, son enfance joyeuse et insouciante, son adolescence où s’affirmait déjà cette personnalité forte qui a fait d’elle la femme politique redoutable entourée d’hommes sans états d’âme, dans un récit presque intimiste… Ma vie est un long combat.
Suite à mon désintérêt apparent pour la politique, le sort des femmes est devenu en priorité ma toute première occupation. J’ai fait appel aux femmes, à leur intelligence et à leur bienséance pour leur faire comprendre que rien n’oblige personne d’avoir les mêmes idées que quiconque, les divergences d’opinions existent bel et bien et renforcent les idées en elles-mêmes. Il est impératif que les femmes apprennent à regarder dans la même direction, être d’accord sur le point le plus important qui est celui de défendre la cause des femmes et à investir le monde politique pour bousculer les mentalités rétrogrades. J’ai dû convaincre les femmes que si, moi, je réussis, c’est la femme qui réussit, car je ne serai pas là éternellement. Et si je réussis, elles aussi réussiront.
Dans mon combat pour la cause des femmes, une de mes réussites les plus concrètes a été l’initiative de la création du Réseau Femmes et Développement dans lequel mes collègues et moi avons proposé un cadre d’échanges entre les femmes africaines. Sans en être réellement l’initiatrice, j’ai rallié mes collègues Ministres à cette noble cause et avec leur soutien – je les remercie de tout cœur –. J’ai défendu l’idée à la Conférence de Beijing dont le thème était justement : Femme, Paix et Développement. Après une préparation de longue haleine à travers des réunions dans les pays africains intéressés, certains d’entre eux comme le Mali et le Burkina Faso s’étaient reconnus détenir un point commun à débattre et étaient représentés à cette conférence. Après Beijing le Réseau est resté figé. Nous avons donc créé le nôtre, dans notre pays, avec la participation de Madame Moinaecha Cheikh Yahaya, ancienne Ministre et ex-directrice à la Condition féminine quand j’y étais Haut-commissaire, ainsi que Madame Zahara Toyb.
Un retour rapide à la politique
« Je n’ai pas ménagé mes efforts pour ces combats tout en restant indépendante des partis politiques et des candidats. Je prenais la parole dans leurs meetings, je me déplaçais d’île en île faire campagne pour eux, je me montrais omniprésente dans leurs combats.» | « Mes combats ne sont pas finis. Ma position de militante se poursuit sous une autre forme à travers la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDHL) dont je suis la Présidente élue depuis le 9 février 2019. Une autre aventure et un autre combat, rude mais honorable s’offre donc à moi : faire de la défense des droits humains un mode de vie dans mon pays ». |