Format : 14 x 21 ; 142 pages

ISBN : 978-2-916904-19-1 / EAN : 9782916904191

France métropolitaine
(Europe, Afrique et Amérique du Nord)

France d’Outre-mer
(Pour Mayotte, s’adresser à la Maison des livres)
Prix : 17 € (+ frais de port)Prix : 17 € (+ frais de port)

« Ra¨sha sait que les raisons de désespérer ne manquent pas. Néanmoins, elle refuse de dresser la très longue liste de tout ce qui ne va pas dans son pays après quarante-sept ans d’indépendance. En pensant à ce qu’était l’état d’esprit des jeunes sous Ali Soilihi, elle croit fermement que l’espoir n’est pas mort. Elle est persuadée que la jeunesse reste porteuse d’audace, d’ambition, de curiosité, de sens de l’entraide et de l’échange. »

Bonnes feuilles. Madame Fatima Boyer, présidente du Collectif du Patrimoine des Comores, élevée au grade de Chevalier des Arts et des Lettres en France et membre de l’Ordre de l’Étoile de Mohéli, vient de publier aux éditions Kalamu des îles, ce 20 octobre 2022, une extraordinaire autobiographie retraçant, son enfance mutsamudienne, son adolescence où s’affirmait déjà cette personnalité forte qui a fait d’elle aujourd’hui, la femme défenseure du patrimoine historique des Comores et de la femme en général, dans un récit joyeux, presque bienveillant… Sur la route de l’espérance.

« Raïsha avait été élevée dans la plus stricte tradition comorienne et musulmane. Pourtant, dès l’adolescence, elle avait ressenti comme une injustice : celle de l’absence des femmes dans la vie politique, sociale, culturelle et économique du pays. Son père lui manquait et elle se souvenait souvent de leur dernier échange.

Dès son entrée au collège, elle avait pris part à la vie culturelle de Mutsamudu, sa ville natale. Malgré une éducation familiale stricte, sa mère l’avait autorisée à participer aux activités de la troupe de théâtre (JAT)1, un projet culturel au sein de la population.

L’intérêt porté aux multiples activités de la jeunesse et une curiosité stimulée par ses camarades de classe allaient lui permettre de vivre l’une des plus belles histoires d’une jeune fille musulmane pendant la révolution. Histoire rendue possible, entre autres grâce aux pseudo-changements des mœurs de la femme comorienne, intervenus aux Comores entre 1975 et 1978 par la proposition de mesures d’un renouveau politique et culturel pendant la Révolution d’Ali Soilihi. »

« Nul ne pouvait rester insensible à l’extériorisation des femmes . »

1les Jeunes amis du théâtre

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