
Format : 14 x 21 ; 192 pages
ISBN : 978-2-916904-35-1 / EAN : 9782916904351
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Dans les années 80, lorsqu’Abdallah Halifa devint Vice-président de l’Assemblée nationale, le pays vivait une période de tensions politiques entre le Front Démocratique et les mercenaires de Bob Denard. Les événements de mars 1985, une tentative de déstabilisation, provoquèrent subitement un remaniement gouvernemental par le président de l’époque, Ahmed Abdallah Abderemane ; les ministres d’État furent destitués et il n’y en eut plus. Ce fut le début d’un certain branle-bas de combat contre le régime Abdallah, et au sein même du gouvernement, une certaine agitation s’empara de quelques fidèles dignitaires de l’époque. Le président de l’assemblée, Abderemane Mohamed, de Mitsudje, intérimaire de Taki, démissionnaire en 1984, démissionna à son tour pour aller soutenir Ali Bazi, Ali Mroudjae et Ahmed Abdou, tous trois ministres d’État. Ils se retrouvèrent tous dans l’opposition.
Dans la foulée, le vice-président de l’Assemblée, Abdallah Halifa, accéda à sa présidence. En guise de commentaire, feu Saïd Bacar Saïd Hachim dit de lui qu’il avait accédé à un rang dont ses parents n’avaient jamais rêvé. Il venait en effet d’un petit village. Or à l’époque, pour accéder à un rang si élevé, il fallait sortir d’une des villes phares comme Fumbuni, Ikoni, Ntsudjini, Mitsamiuli, Mbeni, Moroni, etc.